Le London Design Festival, vous voyez, est comme une sorte de printemps artistique. Ce sont les œuvres contemporaines qui, d’un coup, fleurissent dans la ville… Parfois isolées, parfois en nuées, comme au V&A. L’une d’elles, dans ce musée, a particulièrement accroché mon regard : la Tour de Babel de Barnaby Barford. De loin, elle évoque les cheminées des anciennes usines de potterie. On ne réalise pas de suite qu’elle monte jusqu’à 6 mètres de hauteur. En s’approchant, ce qui semblait être de minuscules briques se révèlent être des magasins de faïence miniatures,3000 pour être exacte, chacun différents. Ils existent d’ailleurs dans Londres, peut-être même dans votre rue. La réalisation, d’ailleurs, est précise et couvre les quatre façades – vous apercevrez donc les portes de secours, les fresques de street art, les publicités du moment, les ghost signs. Quelle extraordinaire mémoire de la ville…
A voir également Zotem (un totem géant) à l’entrée, le Cusiosity Cloud (des ampoules en goutte d’eau contenant des insectes), la Mise en Abime (une belle illusion d’optique sur une passerelle)… et plus encore, les détails sont ici.
