Cartes postales de Vienne #3
On pense toujours à s’évader au printemps, en été. L’hiver, on reste au chaud. Vive les couettes et les chocolats chaud, on sortira au mieux pour les marchés de Noel et le ski. Je connaissais déjà Vienne. En août. Verdoyante, affolante de gaieté, verre de vin additionné d’eau pétillante, parfois même aussi de sirop de sureau, le spritzer ultime en terrasse, bords du Danube tout en musique. Je la redécouvre entre deux saisons, éclatantes, les arbres entre verts phosphorescent et jaune enflammé. Les branches à demi effeuillées semblent déshabiller les statues, leur blancheur soudain éblouissante…
J’ai fait voler les feuilles du côté du pavillon Art Nouveau d’Otto Wagner, du jardin botanique avant de finir au Belvédère. Deux palais aux allures de Versailles, divisés par un jardin peigné à la perfection, en pente, laissant apercevoir les toits de la ville à l’horizon. Dans le palais du haut, on passe admirer les œuvres de Klimt. Dans celui, du bas, on se laisse séduire par l’expo Dans la lumière de Monet, histoire de voir combien ses tableaux ont inspiré d’autres artistes, dont… Klimt, justement. Juxtaposition de peintures, souffle coupé. Il faudra bien un kouglof chocolat-abricot pour s’en remettre…
J’aime beaucoup la description que tu fais de ces moments à Vienne. C’est vrai qu’on pense moins à voyager à ce temps-ci de l’année et à voir tes photos, c’est une erreur.